French Kiss

Philippe Terrier-Hermann

1970 -

Philippe Terrier-Hermann

Philippe Terrier-Hermann est né en 1970 à Clermont-de-l’Oise. Après des études à la School of the Art Institute of Chicago et à la Rijksakademie à Amsterdam, il a séjourné à Rome (Villa Médicis), Paris (Cité internationale des arts), Tokyo, Buenos Aires et à Bangkok afin de réaliser différents travaux de photos et de films.

Depuis 2000, il a exposé au Centre national de la photographie à Paris, au Museum voor Fotografie à Anvers, à la Biennale de Sharjah aux Emirats arabes unis, à la Galerie Poller à Francfort, à la maison Grégoire à Bruxelles, à la Galerie la Blanchisserie à Boulogne-Billancourt, au Centre d’art contemporain de Castres et à la Biennale de Busan en Corée du Sud. “French Kiss” n’est pas sa première exposition collective puisqu’il a également participé à des regroupements artistiques au Stedelijk Museum De Lakenhal de Leiden, à la Villa Arson à Nice, au FRAC de Haute-Normandie, au Centre d’art de Sète et à la Fondation Michelangelo Pistoletto à Biella.

 

Ses films ont été projetés au Centre Pompidou à Paris, au SuperDeluxe à Tokyo, aux Établissement d’en face projects à Bruxelles, à De Appel arts centre à Amsterdam et au Jeu de Paume à Paris. Certains de ses films figurent dans les collections du Musée national d’art moderne.

Il a publié plusieurs ouvrages dont Fascination & Romans, Internationales, 106 beautés japonaises et 93 beautés hollandaises.

Son premier long-métrage de, La Dérive, fut présenté dans plusieurs festivals en France et à l’étranger (Hors Pistes, Festival Côté Court de Pantin, IndieLisboa) et sorti en salle en 2009.

PTH travail essentiellement sous la forme de vidéos et de photographies, mais il a aussi réalisé une eau de toilette, une ligne de mobilier et de prêt-à-porter ainsi que des pièces en céramique, dont « les chinoiseries », des pois verts édités en Chine à 2000 exemplaires.

D’esthétiques différentes, les photographies de Philippe Terrier-Hermann ont en commun une même volonté de mettre en évidence nos fascinations et conditionnements envers l’image. Par la reconstitution d’esthétiques stéréotypées, Philippe Terrier-Hermann nous confronte à nos ambiguïtés face aux archétypes du pouvoir, de la beauté, de la réussite et de la perfection. L’artiste a particulièrement travaillé sur la possibilité narrative que peuvent induire les images. Elles font appel à des esthétiques codées souvent en références à une iconographie cinématographique, télévisuelle ou bien publicitaire.

Dernièrement, il a réalisé des cartes subjectives du monde afin de représenter la vision d’un monde extrêmement exclusif conditionné par l’argent, l’art et le luxe (The World of the Luxury Hotel, The World of the Luxury Shop, The world of Contemporay Art, The World of Billionaires et The World of Suicide).