Les Enfants du Graffiti

Dire 132

Dire 132 a exposé à Gallifet en 2016

Dire 132

Dire, artiste né sous la grisaille banlieusarde de Créteil, grandit sous le soleil d’Aix en Provence. Passionné très jeune par le dessin, Bruno ‘Dire 132’ Fredal débute dans le milieu du graffiti en 1989 et forme son premier crew, PG, avec Mask. Dire développe son style en croisant la route des ISK et des TC, pour finir par rejoindre le légendaire crew 132 (Marseille – Paris). Sollicité par de nombreux festivals, il intervient sur des événements tels que Solidays à Paris, Graffiti Art à Bruxelles, Salon International de la glisse à Grenoble, aux cotés d’artistes comme Monsieur Qui, Jace, Alexone, Profecy, Frez…

Parallèlement, Dire poursuit un cursus en Arts Appliqués. Tout en continuant le graffiti, son Art évolue vers l’objet et le design. De cette fusion, émerge un style alliant graphisme et figuratif. Toujours investi dans l’univers du graffiti pur et dur, Dire se rapproche cependant du Street Art depuis quelques années ; tout d’abord par des séries de collages, puis par des travaux sur papier et toile. 

De projets collectifs en expositions personnelles (Montana gallery, Marbour event, Impressions Visuelles et Sonores, Projet FMR de Montpellier…), il affine et parfait son Art. Deux fascinations récurrentes naviguent dans les travaux de Dire : la Femme et le tatouage. La Femme est une énigme obsessionnelle et envoûtante sur laquelle Dire médite. Par son amour et ses interrogations, il nous invite à le suivre dans l’univers complexe, sans péjoration, de la Femme. 

Le tatouage, quant à lui, nous rappelle à cette existence où tout a un prix. Pour Dire, le corps est un livre sur les pages duquel la vie, les émotions et les douleurs sont imprimées. A la bombe, au pinceau ou aux crayons, Dire fait ressortir l’âme de ses personnages tatoués, sublimes et parfois grinçants. Entre art brut et romantisme gothique, les portraits sensuels côtoient la souffrance gravée dans la chair.